Notre Article Vous Explique Pourquoi :
Qu'en est-il de l'attractivité, de la sécurité, et de la sûreté, de nos deux quartiers ?
=>> Avenir de l'école du Parc de Diane en péril
=>> Fermeture des Commerces
=>> Transports pas fiables
=>> Extinction des lampadaires avant l'arrêt du dernier train
=>> Entretien des espaces publics défaillant
Une municipalité doit être à l’écoute de ses habitants, avoir une véritable vision pour sa ville, et mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin de répondre au mieux aux besoins de ses administrés par une politique avant tout « locale ».
Une réunion de quartier rassemblant le Parc de Diane et le Val d’Albian a eu lieu le jeudi 14 mars 2024 dans l’enceinte de l'école du Parc de Diane.
Les enjeux sur l’attractivité et la sécurité/sûreté de ces quartiers sont essentiels pour l’ensemble des Jovaciens, principalement pour l’attrait de familles à vivre à Jouy en Josas.
L’ensemble des questions abordées par les résidents des deux quartiers sont restées sans réponse, ou ont été éludées.
==> Les habitants présents à cette réunion sont repartis très insatisfaits, les représentants de la municipalité n’ayant apporté, volontairement ou par incapacité, aucune réponse claire.
Vous trouverez ci-joint les sujets ayant fait l’objet de questions, et les réponses apportées.
L’avenir de l’école du Parc de Diane :
Le sort de l'école du Parc de Diane est incertain. En raison des récents développements, l'avenir de cet établissement est désormais en péril, nécessitant une attention immédiate et des solutions urgentes de la part de tous les acteurs concernés.
L’existence d’une école dans un quartier est d’une importance capitale pour ses habitants (ici Parc de Diane et Val d'Albian), pour les familles avec enfants. Cela détermine en partie l’attractivité du quartier et par conséquent, la valorisation des biens immobiliers des administrés y résidant.
Et pourtant ...
La Mairie, s’appuyant sur des statistiques nationales de baisse de la natalité, a laissé entendre que cela pourrait mettre en cause la pérennité de l’école du Parc de Diane.
>► La Maire a annoncé, pour l’été 2025, le transfert dans le bâtiment scolaire de la crèche parentale située dans un immeuble jouxtant l’établissement.
Cet immeuble abrite également des logements communaux.
Cette proposition a permis à la Maire de mettre en avant son attachement aux valeurs liées à la transition écologique, en présentant un projet de réhabilitation énergétique de cet immeuble appartenant à la commune.
Mais attention …
Ce projet de réhabilitation est très onéreux, le bâtiment étant très ancien et les travaux nécessaires de rénovation plus importants et complexes que ce que la ville l’avait estimé initialement.
La Maire a décidé de confier cette réhabilitation à SOLIHA (anciennement Réseau PACT et Réseau Habitat & Développement – SOLIHA est une association de droit privé au service de l’habitat. Elle intervient en faveur des personnes défavorisées, fragiles ou vulnérables sur deux axes : le maintien et l’accès dans le logement).
La Maire a aussi omis de préciser qu’elle avait fait voter en conseil municipal une délibération actant le principe que SOLIHA assurerait les travaux de rénovation énergétique, et ensuite la gestion des logements de l’immeuble sur une durée de trente ans, pour les attribuer en qualité de logements sociaux.
- Aucune garantie ne peut être donnée par la Maire sur le fait que les cinq logements de l’immeuble jouxtant l’école seront attribués le moment venu à des familles ayant des enfants en âge d’être scolarisés en école maternelle ou élémentaire.
Mise devant ses responsabilités par les élus de l’opposition présents dans la salle, la Maire a reconnu que le logement social est la solution qu’elle préconise pour remplir l’établissement scolaire du Parc de Diane…
La baisse de la natalité en France est factuelle, mais ce sont bien des familles soucieuses de la qualité de vie pour leurs enfants avec la proximité d’une école qui sont attirées par Jouy en Josas.
Les habitants présents ont formulé et défendu deux propositions alternatives :
1- La raison du départ des familles avec jeunes enfants de nos quartiers est motivée par le manque de transport fiable vers les collèges et lycées de rattachement situés à Vélizy et Versailles.
Alors que depuis quatre ans, Marie-Hélène Aubert, Maire de Jouy-en-Josas, siège en conseil communautaire de Versailles Grand Parc (VGP) en qualité de déléguée à la commission « Transports et Mobilité ».
En conséquence, les habitants ont demandé que Marie-Hélène Aubert mette enfin en place les actions nécessaires pour répondre à ce besoin. Sinon quel avantage pour Jouy-en-Josas d’avoir un maire siégeant dans cette commission, aucune amélioration sur les transports n’ayant été notée depuis des années ?
► La Maire a seulement proposé que les usagers concernés par les difficultés liées à l’utilisation des transports remontent par mail chaque dysfonctionnement rencontré, au jour le jour, afin que les services de la mairie fassent parvenir l’information aux prestataires…
Est-il dès lors justifié de siéger à VGP en qualité de déléguée à la commission « Transports et Mobilité », si le rôle de la Maire se limite à cela ?
2- Les habitants ont demandé la mise en place d’une carte scolaire afin que les enfants soient systématiquement inscrits dans l’école de leur quartier et que les exceptions soient soumises à dérogation.
► La Maire a refusé cette proposition sous prétexte que selon elle, cette organisation ne changerait pas les choses. La Maire affirme que peu de familles des deux quartiers font la demande de scolariser leurs enfants ailleurs qu’à l’école du Parc de Diane.
Donc aucune tentative de mise en place d’une carte scolaire, même si de toute évidence, cela met en danger l’avenir de certaines écoles…
La fermeture des commerces :
Les quartiers du Val d’Albian et du Parc de Diane sont mal dotés en commerces de proximité. Dans ce contexte, la fermeture de la supérette Petit Casino constitue un problème majeur.
► La municipalité a expliqué son incapacité à le résoudre.
► La municipalité a entamé des échanges avec le groupe Casino, qui se sont malheureusement révélés infructueux jusqu’à présent.
Ce qui a principalement interpellé les participants, c’est que la municipalité a semblé découvrir que d’autres commerces risquaient de fermer quand les habitants présents sont intervenus pour le signaler.
On peut s’interroger sur la capacité de la Mairie à être force de proposition… sans connaître précisément la réalité du terrain.
► Les élus se sont limités à mettre en avant une initiative portée par les commerçants du centre-ville, qui proposent un service de livraison sur commande.
>L’éclairage nocturne :
Techniquement, la mairie peut programmer chaque point lumineux indépendamment des autres.
Compte tenu de la topographie des deux quartiers, un habitant a évoqué l’absence d’éclairage public entre la gare de Vauboyen et les quartiers du Parc de Diane et du Val d’Albian à l’heure du passage du dernier RER, pour en souligner la potentielle dangerosité.
► La municipalité a d’abord longuement essayé d’avancer des impossibilités techniques de gestion des candélabres pour justifier un éclairage local, indépendant du reste de la ville. (Faux)
Déstabilisée par un élu de l’opposition présent dans la salle, la municipalité a avancé un autre argument pour tenter de justifier son refus de satisfaire la demande de mise en place d’un éclairage ponctuel entre la gare et les habitations : la préservation de la biodiversité - avec notamment des exemples concernant les chauves-souris.
La biodiversité : un autre sujet dont la ville se préoccupe de façon « opportuniste ».
Pourquoi préserver les chauves-souris dans certains quartiers et pas dans d’autres ?
En effet, la Mairie laisse malmener les chauves-souris dans la zone de Montéclin (où de nombreuses espèces de ces mammifères ont été identifiées), car cette zone est située tout près d’un établissement privé qui depuis 2017, et de manière fréquente, utilise de l’éclairage nocturne et diffuse de la musique tonitruante qui, par ailleurs, représente aussi une véritable nuisance pour certains habitants du Val d’Albian et du Parc de Diane – (voir à ce sujet notre article "Urbanisme en site protégé : pourquoi tant de laxisme?" Anné 2023).
<L’entretien des espaces publics :
1- L’escalier situé dans la sente, qui relie les deux quartiers et qui constitue le principal accès piéton pour les habitants du Val d’Albian ayant des enfants scolarisés au Parc de Diane, n’est pas traité lors d’épisodes neigeux par les services de la ville, qui se sont limités à déneiger le haut de l’escalier proche de la résidence du Parc de Diane, suite à plusieurs mails d’une habitante du haut du Val d’Albian.
► La Maire a répondu que ce sont les agents qui gèrent l’entretien de la sente, et non pas les élus.
Or, un Maire, élu, exerce une double fonction : celle d’agent de l’État et celle d’agent de la ville. Et dans le cadre de cette deuxième fonction, il est le premier hiérarchique des agents communaux.
La Maire a immédiatement essayé de corriger son indélicatesse... en en commettant une autre : elle a agressé un habitant du Val d’Albian qui avait avancé la problématique de la dangerosité de l’escalier qui conduit à l’école, ni entretenu ni déneigé, en l’accusant d’avoir lui-même porté des accusations contre les agents.
==> Les personnes présentes ont apprécié et s’en souviendront.
2- Entretien des espaces verts communaux et en lisière de bois, ainsi que du parking des Bois Chauveaux situé à l’entrée du quartier du Val d’Albian et qui est en très mauvais état :
► Sans réponse.
Questions diverses :
Dans le quartier du Val d'Albian, beaucoup de maisons individuelles sont confrontées à l’obligation de faire sortir les regards de façade pour l’entretien, le branchement et le contrôle de Veolia.
- Il s’agit de travaux coûteux et dont l'organisation n’est pas simple. Il existe dans certaines villes des branchements collectifs.
- Il a été demandé à la municipalité de Jouy-en-Josas, dans le cadre de sa mission de service à la population, si elle pouvait prendre en charge l’organisation collective de ces travaux de mise aux normes, ce qui aurait pu permettre de réduire le coût de mise en conformité pour les particuliers, et par là même, d’optimiser les travaux, à la fois au niveau de la durée et de la gêne occasionnée, le nombre de pavillons concernés étant significatif.
La municipalité a opposé une fin de non-recevoir à cette demande, en se limitant à répéter que les frais de ce type de travaux sont à la charge des particuliers et pas de la commune, éludant ainsi l’aide demandée ! Un manque d’écoute flagrant : en effet, il n’a pas été demandé à la commune de supporter les frais, mais bien de servir d’intermédiaire afin d’obtenir une offre groupée pour ses habitants.
Bilan :
Lors de cette réunion l’équipe municipale n’a pas été à l’écoute des besoins, attentes et inquiétudes des habitants du Val d’Albian et du Parc de Diane. Elle est allée jusqu’à réfuter les demandes, et les informations, émanant des personnes présentes.
La municipalité ne fait donc pas « le job » contrairement à ce qu’elle a affirmé en réunion en utilisant cet anglicisme.
=>> Le seul projet qu’elle a mis en avant, concerne l’accroissement du parc municipal des logements sociaux, dans l’immeuble communal qui se situe dans l’enceinte de l’école du Parc de Diane, ce qui est loin de répondre aux problématiques soulevées et défendues par les habitants des deux quartiers depuis déjà plusieurs années.
Force est de constater qu’à Jouy-en-Josas, la seule préoccupation de la municipalité est de construire une « vitrine d’affichage politique » en utilisant l’argent public à sa discrétion et sans qu’aucune ligne directrice ne soit clairement explicitée.
Autrement dit, à l’échelle « locale », les attentes des habitants des quartiers du Val d’Albian et du Parc de Diane n’ont pas été entendues, pour ne pas dire considérées !
L'équipe RéJOUYsens