Copie de re union de quartiers parc de diane val d albian 1

Notre Article Vous Explique Pourquoi :

 

Qu'en est-il de l'attractivité, de la sécurité, et de la sûreté, de nos deux quartiers ?

=>> Avenir de l'école du Parc de Diane en péril 

=>> Fermeture des Commerces 

=>> Transports pas fiables 

=>> Extinction des lampadaires avant l'arrêt du dernier train 

=>> Entretien des espaces publics défaillant

Une municipalité doit être à l’écoute de ses habitants, avoir une véritable vision pour sa ville, et mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin de répondre au mieux aux besoins de ses administrés par une politique avant tout « locale ».

Une réunion de quartier rassemblant le Parc de Diane et le Val d’Albian a eu lieu le jeudi 14 mars 2024 dans l’enceinte de l'école du Parc de Diane.

Les enjeux sur l’attractivité et la sécurité/sûreté de ces quartiers sont essentiels pour l’ensemble des Jovaciens, principalement pour l’attrait de familles à vivre à Jouy en Josas.

L’ensemble des questions abordées par les résidents des deux quartiers sont restées sans réponse, ou ont été éludées.

==> Les habitants présents à cette réunion sont repartis très insatisfaits, les représentants de la municipalité n’ayant apporté, volontairement ou par incapacité, aucune réponse claire.

Vous trouverez ci-joint les sujets ayant fait l’objet de questions, et les réponses apportées.

L’avenir de l’école du Parc de Diane :

Le sort de l'école du Parc de Diane est incertain. En raison des récents développements, l'avenir de cet établissement est désormais en péril, nécessitant une attention immédiate et des solutions urgentes de la part de tous les acteurs concernés.

L’existence d’une école dans un quartier est d’une importance capitale pour ses habitants (ici Parc de Diane et Val d'Albian), pour les familles avec enfants. Cela détermine en partie l’attractivité du quartier et par conséquent, la valorisation des biens immobiliers des administrés y résidant.

Et pourtant ...

La Mairie, s’appuyant sur des statistiques nationales de baisse de la natalité, a laissé entendre que cela pourrait mettre en cause la pérennité de l’école du Parc de Diane.

>► La Maire a annoncé, pour l’été 2025, le transfert dans le bâtiment scolaire de la crèche parentale située dans un immeuble jouxtant l’établissement.

Cet immeuble abrite également des logements communaux.

Cette proposition a permis à la Maire de mettre en avant son attachement aux valeurs liées à la transition écologique, en présentant un projet de réhabilitation énergétique de cet immeuble appartenant à la commune.

Mais attention …

Ce projet de réhabilitation est très onéreux, le bâtiment étant très ancien et les travaux nécessaires de rénovation plus importants et complexes que ce que la ville l’avait estimé initialement.

La Maire a décidé de confier cette réhabilitation à SOLIHA (anciennement Réseau PACT et Réseau Habitat & Développement – SOLIHA est une association de droit privé au service de l’habitat. Elle intervient en faveur des personnes défavorisées, fragiles ou vulnérables sur deux axes : le maintien et l’accès dans le logement).

La Maire a aussi omis de préciser qu’elle avait fait voter en conseil municipal une délibération actant le principe que SOLIHA assurerait les travaux de rénovation énergétique, et ensuite la gestion des logements de l’immeuble sur une durée de trente ans, pour les attribuer en qualité de logements sociaux.

  • Aucune garantie ne peut être donnée par la Maire sur le fait que les cinq logements de l’immeuble jouxtant l’école seront attribués le moment venu à des familles ayant des enfants en âge d’être scolarisés en école maternelle ou élémentaire.

Mise devant ses responsabilités par les élus de l’opposition présents dans la salle, la Maire a reconnu que le logement social est la solution qu’elle préconise pour remplir l’établissement scolaire du Parc de Diane…

La baisse de la natalité en France est factuelle, mais ce sont bien des familles soucieuses de la qualité de vie pour leurs enfants avec la proximité d’une école qui sont attirées par Jouy en Josas.

Les habitants présents ont formulé et défendu deux propositions alternatives :

1- La raison du départ des familles avec jeunes enfants de nos quartiers est motivée par le manque de transport fiable vers les collèges et lycées de rattachement situés à Vélizy et Versailles.

Alors que depuis quatre ans, Marie-Hélène Aubert, Maire de Jouy-en-Josas, siège en conseil communautaire de Versailles Grand Parc (VGP) en qualité de déléguée à la commission « Transports et Mobilité ».

En conséquence, les habitants ont demandé que Marie-Hélène Aubert mette enfin en place les actions nécessaires pour répondre à ce besoin. Sinon quel avantage pour Jouy-en-Josas d’avoir un maire siégeant dans cette commission, aucune amélioration sur les transports n’ayant été notée depuis des années ?

► La Maire a seulement proposé que les usagers concernés par les difficultés liées à l’utilisation des transports remontent par mail chaque dysfonctionnement rencontré, au jour le jour, afin que les services de la mairie fassent parvenir l’information aux prestataires…

Est-il dès lors justifié de siéger à VGP en qualité de déléguée à la commission « Transports et Mobilité », si le rôle de la Maire se limite à cela ?

2- Les habitants ont demandé la mise en place d’une carte scolaire afin que les enfants soient systématiquement inscrits dans l’école de leur quartier et que les exceptions soient soumises à dérogation.

► La Maire a refusé cette proposition sous prétexte que selon elle, cette organisation ne changerait pas les choses. La Maire affirme que peu de familles des deux quartiers font la demande de scolariser leurs enfants ailleurs qu’à l’école du Parc de Diane.

Donc aucune tentative de mise en place d’une carte scolaire, même si de toute évidence, cela met en danger l’avenir de certaines écoles…

La fermeture des commerces :

Les quartiers du Val d’Albian et du Parc de Diane sont mal dotés en commerces de proximité. Dans ce contexte, la fermeture de la supérette Petit Casino constitue un problème majeur.

► La municipalité a expliqué son incapacité à le résoudre.

► La municipalité a entamé des échanges avec le groupe Casino, qui se sont malheureusement révélés infructueux jusqu’à présent.

Ce qui a principalement interpellé les participants, c’est que la municipalité a semblé découvrir que d’autres commerces risquaient de fermer quand les habitants présents sont intervenus pour le signaler.

On peut s’interroger sur la capacité de la Mairie à être force de proposition… sans connaître précisément la réalité du terrain.

► Les élus se sont limités à mettre en avant une initiative portée par les commerçants du centre-ville, qui proposent un service de livraison sur commande.

>L’éclairage nocturne :

Techniquement, la mairie peut programmer chaque point lumineux indépendamment des autres.

Compte tenu de la topographie des deux quartiers, un habitant a évoqué l’absence d’éclairage public entre la gare de Vauboyen et les quartiers du Parc de Diane et du Val d’Albian à l’heure du passage du dernier RER, pour en souligner la potentielle dangerosité.

► La municipalité a d’abord longuement essayé d’avancer des impossibilités techniques de gestion des candélabres pour justifier un éclairage local, indépendant du reste de la ville. (Faux)

Déstabilisée par un élu de l’opposition présent dans la salle, la municipalité a avancé un autre argument pour tenter de justifier son refus de satisfaire la demande de mise en place d’un éclairage ponctuel entre la gare et les habitations : la préservation de la biodiversité - avec notamment des exemples concernant les chauves-souris.

La biodiversité : un autre sujet dont la ville se préoccupe de façon « opportuniste ».

Pourquoi préserver les chauves-souris dans certains quartiers et pas dans d’autres ?

En effet, la Mairie laisse malmener les chauves-souris dans la zone de Montéclin (où de nombreuses espèces de ces mammifères ont été identifiées), car cette zone est située tout près d’un établissement privé qui depuis 2017, et de manière fréquente, utilise de l’éclairage nocturne et diffuse de la musique tonitruante qui, par ailleurs, représente aussi une véritable nuisance pour certains habitants du Val d’Albian et du Parc de Diane – (voir à ce sujet notre article "Urbanisme en site protégé : pourquoi tant de laxisme?" Anné 2023).

<L’entretien des espaces publics :

1- L’escalier situé dans la sente, qui relie les deux quartiers et qui constitue le principal accès piéton pour les habitants du Val d’Albian ayant des enfants scolarisés au Parc de Diane, n’est pas traité lors d’épisodes neigeux par les services de la ville, qui se sont limités à déneiger le haut de l’escalier proche de la résidence du Parc de Diane, suite à plusieurs mails d’une habitante du haut du Val d’Albian.

► La Maire a répondu que ce sont les agents qui gèrent l’entretien de la sente, et non pas les élus.

Or, un Maire, élu, exerce une double fonction : celle d’agent de l’État et celle d’agent de la ville. Et dans le cadre de cette deuxième fonction, il est le premier hiérarchique des agents communaux.

La Maire a immédiatement essayé de corriger son indélicatesse... en en commettant une autre : elle a agressé un habitant du Val d’Albian qui avait avancé la problématique de la dangerosité de l’escalier qui conduit à l’école, ni entretenu ni déneigé, en l’accusant d’avoir lui-même porté des accusations contre les agents.

==> Les personnes présentes ont apprécié et s’en souviendront.

2- Entretien des espaces verts communaux et en lisière de bois, ainsi que du parking des Bois Chauveaux situé à l’entrée du quartier du Val d’Albian et qui est en très mauvais état :

► Sans réponse.

Questions diverses :

Dans le quartier du Val d'Albian, beaucoup de maisons individuelles sont confrontées à l’obligation de faire sortir les regards de façade pour l’entretien, le branchement et le contrôle de Veolia.

  • Il s’agit de travaux coûteux et dont l'organisation n’est pas simple. Il existe dans certaines villes des branchements collectifs.
  • Il a été demandé à la municipalité de Jouy-en-Josas, dans le cadre de sa mission de service à la population, si elle pouvait prendre en charge l’organisation collective de ces travaux de mise aux normes, ce qui aurait pu permettre de réduire le coût de mise en conformité pour les particuliers, et par là même, d’optimiser les travaux, à la fois au niveau de la durée et de la gêne occasionnée, le nombre de pavillons concernés étant significatif.

 

La municipalité a opposé une fin de non-recevoir à cette demande, en se limitant à répéter que les frais de ce type de travaux sont à la charge des particuliers et pas de la commune, éludant ainsi l’aide demandée ! Un manque d’écoute flagrant : en effet, il n’a pas été demandé à la commune de supporter les frais, mais bien de servir d’intermédiaire afin d’obtenir une offre groupée pour ses habitants.

Bilan :

Lors de cette réunion l’équipe municipale n’a pas été à l’écoute des besoins, attentes et inquiétudes des habitants du Val d’Albian et du Parc de Diane. Elle est allée jusqu’à réfuter les demandes, et les informations, émanant des personnes présentes.

La municipalité ne fait donc pas « le job » contrairement à ce qu’elle a affirmé en réunion en utilisant cet anglicisme.

=>> Le seul projet qu’elle a mis en avant, concerne l’accroissement du parc municipal des logements sociaux, dans l’immeuble communal qui se situe dans l’enceinte de l’école du Parc de Diane, ce qui est loin de répondre aux problématiques soulevées et défendues par les habitants des deux quartiers depuis déjà plusieurs années.

Force est de constater qu’à Jouy-en-Josas, la seule préoccupation de la municipalité est de construire une « vitrine d’affichage politique » en utilisant l’argent public à sa discrétion et sans qu’aucune ligne directrice ne soit clairement explicitée.

Autrement dit, à l’échelle « locale », les attentes des habitants des quartiers du Val d’Albian et du Parc de Diane n’ont pas été entendues, pour ne pas dire considérées !

L'équipe RéJOUYsens 

 

 

La tarification des activités périscolaires et extra-scolaires :

la traduction d’une conception politique « polarisante » quant au financement du service public

Au vu des chiffres actuels, rien ne laisse penser que le modèle choisi par la majorité en place diffère du choix politique retenu en 2014 par le maire précédent, soit : « les clients sont les payeurs ».

Dans le cadre du financement de ces activités, a fortiori celui du plateau repas, qu’il s’agisse du rapport entre la contribution de la municipalité et celle des familles, ou encore de la proportion des familles auxquelles les tarifs « plafond » sont appliqués, ce modèle, favorable aux familles les plus modestes, ce qui est évidemment juste et souhaitable, s’avère en revanche très préjudiciable pour les familles dont les revenus les placent aux alentours de l’entrée au plafond. Ces dernières, comparativement aux familles plus aisées, subissent ainsi un impact plus important du coût de ces activités sur leur pouvoir d’achat, avec un facteur aggravant quand elles ont plusieurs enfants inscrits.

Concernant les activités périscolaires (« accueil du matin avant l’école », « accueil du midi » et « accueils du soir » – sur deux temps), ce modèle se traduit en chiffres de la manière suivante, selon un système reposant sur deux paliers :

1- Le coût total d'une activité (hors plateau repas) est financé à hauteur de 30% par la part dédiée du budget municipal et 70% par les familles bénéficiaires.

Graphique 22- Il a été convenu également d’appliquer le quotient familial sur la part à charge des familles (les 70%) et de financer, avec le budget municipal dédié, le reste impayé selon le niveau de revenus des familles.

 

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Dès lors, le nombre d’enfants à charge est censé être pris en compte. Néanmoins, nous verrons plus loin combien ce modèle de financement des activités impacte le budget des familles qui ont plusieurs enfants inscrits, et qu’en ce sens, le quotient familial ne saurait suffire à en pondérer les effets.

Précisons également que :

le quotient familial facturé au tarif « plancher » correspond aux revenus les plus bas,

le quotient familial facturé au tarif « plafond » correspond aux revenus les plus élevés.

 

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Concernant le coût du plateau repas, un système de financement spécifique a été défini comme suit : toujours basé sur le niveau de quotient familial, la prise en charge par les familles varie entre 10 % (tarif « plancher ») et 90 % (tarif « plafond »), le reste étant financé par le budget municipal.

Rappelons que depuis septembre dernier, pour les familles facturées au tarif « plancher », la contribution municipale est subventionnée partiellement par l’aide nationale « Repas à 1 € ».

Graphique 4Par ailleurs, les grilles tarifaires associent le système de facturation sur mesure en fonction du quotient familial - « Je paie le prix juste en fonction de mes revenus » - et le système de barème par tranche de quotient familial.

Il existe ainsi trois tranches tarifaires – « plancher », « intermédiaires » et « plafond » – définies par des montants de quotients familiaux référents qui peuvent être ajustés en fonction de la situation socioéconomique et démographique.

Et, si les tarifs « plancher » et « plafond » sont fixes, ceux « intermédiaires » sont, eux, calculés sur la base du quotient familial précis de chaque famille appartenant à cette troisième tranche (« le prix juste »).

Ainsi, jusqu’en juin 2023, les tarifs « plancher » concernaient les quotients familiaux inférieurs à 750 € et les tarifs « plafond » les quotients familiaux supérieurs à 1900 €.

Pour l’année scolaire 2023-2024, le quotient familial de référence pour le tarif « plancher » se situe entre 0 et 1000 € et celui pour le tarif « plafond », au-delà de 2100 € (données issues de la FAQ diffusée le 19 décembre 2023).

Graphique 5Enfin, pour assurer l'équilibre budgétaire, il a été défini que les familles facturées au niveau tarifaire « plafond » représentent la moitié des familles bénéficiaires de ces services publics.

Graphique 6A ce propos, à la dernière cérémonie des Vœux de la maire, celle-ci a déclaré que depuis septembre dernier, environ 100 familles bénéficient du « Repas à 1€ » et que 50% des familles paient moins cher les activités.

Nous aimerions pouvoir pleinement nous en réjouir, si l’autre moitié des familles (celles facturées au « plafond ») n’avait pas vu ses tarifs autant augmenter.

A fortiori, quand on sait qu’au sein des 50% des familles facturées au tarif « plafond », d'importants écarts de revenus sont observés ; l’effet de ces écarts sur le pouvoir d’achat des familles se fait ressentir plus encore pour les familles dont le quotient familial est identique à celui d’autres familles, mais dont le nombre d’enfants inscrits aux activités est supérieur.

À plusieurs reprises et durant plusieurs années, des parents et des représentants de parents d’élèves ont soulevé ce problème auprès des élus majoritaires, tout en leur soumettant des propositions pour le résoudre. En vain.

Il s’avère que ces inégalités vont encore s’accroître au sein du groupe "tarif plafond", au vu de la nouvelle augmentation de cette année scolaire, partiellement amplifiées de surcroît par la prise en compte de l’inflation.

Graphique 7Il va sans dire que, sur une année scolaire (à la réunion du 30 novembre dernier, l'équipe municipale ayant retenu une base annuelle de 140 jours pour dans sa présentation des tarifs, nous avons opté pour cette même base pour effectuer nos calculs), pour les familles facturées au plafond et qui ont plus d’un enfant inscrit à une ou plusieurs activités périscolaires, le financement de ces dernières se révèle être un poste de dépenses de plus en plus contraignant.

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Il nous semble ici primordial de rappeler que ces activités, loin de constituer des loisirs, sont des services indispensables aux familles dont les parents, dès lors qu’ils assument un emploi à plein temps, ne peuvent en faire l’économie.

Mais pour compenser ces hausses tarifaires et au vu du rapport qualité/prix des activités (notamment, la restauration scolaire), certains, comme d’autres ces dernières années, envisagent de réduire et/ou de réaménager l’année prochaine leur temps de travail et de prendre en charge leur(s) enfant(s), cela, afin uniquement de ne pas se retrouver confrontés au paradoxe : travailler pour financer les frais de garde de leur(s) enfant(s).

Par ailleurs, au regard du poids des traditions et des inégalités professionnelles et salariales entre hommes et femmes, encore malheureusement prégnants, il nous tient à cœur de souligner que si une telle décision devait être prise au sein d’un ménage, cela pourrait constituer un facteur discriminant supplémentaire sur le plan du principe constitutionnel de l’égalité entre les femmes et les hommes, enjeu national que les institutions publiques, en particulier municipales, ont à charge de défendre.

Graphique 9

Enfin, s’il est incontestable que certaines problématiques d’envergure nationale, comme le vieillissement de la population ou la mixité sociale, sont évoquées par les uns et les autres pour justifier l’appauvrissement du nombre d’habitants à Jouy-en-Josas, il est également certain que le modèle de financement adopté par la municipalité, que nous venons de vous illustrer, favorisant la polarisation entre les « moins aisés » et les « très aisés », néglige la catégorie intermédiaire, au risque de voir cette dernière déserter la ville notamment pour ces raisons, et, tout aussi gravement, n’incite pas les nouvelles familles appartenant à cette catégorie socioéconomique, à venir s’installer sur notre commune.

Article à paraître prochainement :

L’abandon de la forfaitisation : un cadeau loin d’être gratuit

Nos politiciens utilisent les réseaux sociaux, cela devrait interpeller notre conscience libre : pourquoi…

Les réseaux facilitent la diffusion de l’information, ce qui est un superbe outil de communication pour toucher l’ensemble de la population et les plus jeunes en particulier. Mais, que retient le lecteur qui zappe ? : le buzz…

==> faire le buzz permet de mettre en avant ce qui va être accrocheur

==> occulter par là même des sujets importants pour le bien commun sur le moyen et long terme, tout en donnant une impression de transparence …

Sommes-nous suffisamment éclairés pour nous rendre compte que le fond nous échappe ?

Une utilisation subversive : les trolls

Pratique connue au niveau international et national, qui s’applique aussi localement. Des membres actifs de partis politiques de tous bords  interviennent sur les réseaux sociaux, en menant une double activité avec l’emploi en parallèle de :

1. « Faux noms » :

- ils se font passer pour des administrés qui ne sont pas impliqués dans les affaires politiques.

- ils créent la déstabilisation auprès des followers en réagissant, de façon souvent agressive, et parfois vulgaire, à l’encontre des publications de leurs opposants.

2. Leur propre nom et/ou celui de leur parti :

- ils dénoncent, de façon démagogique, les attaques qu’ils prétendent subir de leurs opposants. Allant parfois même jusqu’à laisser entendre que ces derniers sont dangereux, à les diaboliser, et à exploiter des mensonges pour les dénigrer.

RéJOUYsens souhaite s’affranchir de ces pratiques.

Nos objectifs :

  • Vous fournir en toute transparence (et non pas en agissant en troll) des éléments tangibles et vérifiables, afin de vous informer et d'alimenter ainsi votre réflexion.
  • Empêcher les réponses en réseaux pour ne pas laisser les trolls troubler votre analyse. Vous pouvez nous écrire par mail, Messenger, ou sur notre site….et peut être même participer à l’élaboration d’articles si cela vous tente….en toute transparence.

 

L'équipe RéJOUYsens 

Si, au début d’une nouvelle année, la tradition nous invite à échanger nos vœux, une autre coutume s’est installée dans nos calendriers : les changements tarifaires.

Le 19 décembre dernier, les parents d’élèves scolarisés dans nos écoles maternelles et élémentaires ont été informés qu’à partir du 1er janvier 2024, une nouvelle tarification des activités périscolaires allait être mise en place. Information envoyée par e-mail, contenant une Foire aux questions (FAQ), signés par la mairie et l'UNAAPE JOUY (seule association de parents d'élèves présente sur notre commune).

Au début de cette année, le 9 janvier, un autre e-mail a été adressé aux parents d’élèves, cette fois au sujet de l’offre d’accueil de loisirs des mercredis et des vacances. Qu’ils en soient bénéficiaires ou non, tous les parents ayant au moins un enfant âgé de 3 à 17 ans sont invités à répondre à deux questionnaires élaborés par tranche d’âge (3-11 ans et 10-17 ans). Cette démarche a officiellement pour objectif :
… « d’aiguiller la réflexion du groupe de travail » … « après avoir mené la réflexion avec l’UNAAPE sur les tarifs périscolaires l’an dernier, la Ville, en concertation avec un groupe de parents volontaires, souhaitant maintenant revisiter cette offre ».

Le message du 19 décembre avait comme but principal d’éclairer les familles sur les motifs de plusieurs modifications tarifaires, qui ont été mises en place au mois de septembre 2023 et actualisées à partir de l’inflation le 1er janvier 2024, et qui ont été évoquées de façon collégiale le 30 novembre 2023, donc après leur mise en place, à l’occasion d’une réunion qui a rassemblé certains agents municipaux, des élus de la majorité, les représentants de l’UNAAPE, ainsi que des parents d’élèves volontaires.

Soulignons que :

1- quand la réunion a été organisée par la mairie, les modifications tarifaires avaient déjà été entérinées, alors que dans le mail du 19 décembre, elles sont présentées à tous les parents d’élèves comme si elles avaient été actées par l’ensemble du groupe de réflexion le 30 novembre.

2- le 30 novembre, au terme de la réunion, l’équipe municipale s’était engagée à envoyer aux présents le diaporama chiffré utilisé au cours de la réunion, expliquant la nouvelle politique tarifaire.

En lieu et place de cet exposé, accompagné d'un compte-rendu de réunion, les parents volontaires qui étaient présents à la réunion ont juste reçu, en même temps que l'ensemble des tous les autres parents d'élèves de la ville, une Foire Aux Questions qui ne reprend pas l'intégralité des questions posées à la réunion, et qui ne répond pas à certaines interrogations, ou alors donne des réponses partielles et imprécises.

Nous avons eu accès à ces documents, et vous livrons ici nos réflexions concernant la politique, la communication, et les méthodes, utilisées par les élus de la majorité de notre ville dans ces affaires.

Ce sujet étant vaste, et les informations aussi nombreuses que précieuses, nous avons décidé de lui consacrer un dossier à part entière, sous la forme de plusieurs articles que nous publierons régulièrement.

Avant d’aborder le dossier techniquement, pour que les faits soient appréhendés le plus justement possible, nous souhaitons préciser certains points qui révèlent, hélas, des défaillances importantes en matière de démocratie locale.

Rappelons que les activités périscolaires (sur les jours d’école) et extra-scolaires (mercredis et vacances) relevant du service public, il revient aux mairies d’en définir la nature, en fonction des besoins de leur population, et d’en gérer la mise en place et le financement. Pour ce faire, elles disposent du budget municipal, constitué notamment grâce aux impôts acquittés par leurs contribuables (impôt sur le revenu dont une partie est reversée aux communes par l’État, et taxe foncière que les départements et les communes se répartissent) : tous les foyers fiscaux imposables d’une ville contribuent, par mutualisation, au financement du service public dans son ensemble. Ainsi, à Jouy-en-Josas, les infrastructures et services publics tels que les activités périscolaires et extra-scolaires, sont financés par tous les Jovaciens imposables.

La municipalité organise néanmoins des réunions, qui se prétendent lieux d’échange et de collaboration, ce qui pourrait ressembler à une forme d’ouverture et d’écoute, alors que dans les faits, les décisions sont la plupart du temps déjà prises et entérinées avant ces réunions, réunions auxquelles par ailleurs les élus de l’opposition ne sont jamais conviés. On ne pourra que s’en étonner, si on considère que, comme la majorité le revendique dans sa communication officielle, le but de ces réunions est effectivement de traduire la volonté d’appliquer le concept de démocratie participative.

De plus, dans le cadre démocratique, il est essentiel que les associations puissent conserver leur autonomie et leur neutralité politique, afin, en toute indépendance, de respecter le concept de démocratie représentative, en ce sens qu’elles portent la voix de leurs membres et de leurs électeurs, et d’honorer de la sorte pleinement leur mandat. Cela est d’autant plus nécessaire quand l’association concernée est impliquée directement dans les choix politiques de la ville, comme dans le cas des associations des parents d’élèves. Or, sans aucun jugement de valeur à l’égard de la personne concernée, qui a certainement accepté cette fonction par esprit d’engagement personnel, il est néanmoins important de souligner que la présidence de la seule association de parents d’élèves de la ville a été portée, depuis le début du mandat jusqu’en octobre 2023, par un membre de la liste du groupe majorité.

Il semble également opportun de préciser que, ne disposant d’aucune présentation écrite complète et claire de la facturation des activités périscolaires et, cela, bien qu’ils en aient formulé la demande aux élus à plusieurs reprises, et depuis plusieurs années, les représentants des parents d’élèves qui se sont ouverts à nous ne peuvent en constater les dysfonctionnements que de façon empirique, c’est-à-dire, lorsqu’ils y sont confrontés directement, à l’usage des services, ou bien lorsque des parents leur en font part.

Par ailleurs, cette Foire Aux Questions a été élaborée à partir de questions émises par des parents et remontées par l’UNAAPE JOUY, et de réponses basées sur les éléments transmis puis validés par l’équipe municipale en charge de ce groupe de réflexion. Si cette association a répondu ainsi à sa mission, il est par ailleurs regrettable que l’équipe municipale n’ait pas pris en compte les interrogations et critiques émises par certains parents volontaires, lors de la réunion du 30 novembre.

Enfin, si, au même titre que tous les Jovaciens, les associations locales peuvent être amenées à être consultées, la majorité municipale est seul décisionnaire et, par conséquent, unique responsable des mesures prises.

En tant qu’administrés et électeurs, nous sommes en effet tout à fait en droit d’attendre de nos élus qu’ils fassent preuve de transparence autant que de compétence, et qu’ils défendent un projet solide de gestion de notre ville, car, c’est, somme toute, pour cela qu’ils se sont présentés et qu’ils ont été élus.

Or, au-delà du fait que cette multiplication de groupes de travail laisse de plus en plus transparaître un manque d’idées et de vision de la part des élus majoritaires, ce qui est aussi à dénoncer, c’est que ces échanges permettent à la municipalité, devant des décisions contestées par les administrés, de s'en défendre avec des propos tels que : « les gens expriment leur mécontentement, mais ils ne participent jamais aux réflexions initiées par la mairie » ou « nous avons élaboré des solutions basées sur ce que les Jovaciens ont demandé » (propos plusieurs fois tenus par des élus de la majorité, dans des réunions publiques ou sur les réseaux sociaux, tout comme dans cette Foire aux questions).

À présent que ces points ont été énoncés et explicités, nous tenterons, dans notre série d’articles à paraître prochainement, de présenter le plus exhaustivement et le plus clairement possibles, c’est-à-dire, dans la limite des chiffres dont nous disposons, les lignes édificatrices de la politique relative à la tarification des activités périscolaires et extra-scolaires, telle que la liste majoritaire sur notre commune a entrepris de la mener.

Nous tenons à stipuler que ces chiffres proviennent de différentes sources vérifiées et collectées depuis plusieurs années. Néanmoins, nous ne possédons aucune présentation ni chronologie complètes des tarifs que la mairie aurait pu produire, bien que ces informations publiques doivent être totalement accessibles à tous.

Lorsqu’il s’agît de la gestion d’argent, de dépenses et de services publics, seule, l’information, et non la communication, est de rigueur.

Par ailleurs, le calendrier de ces changements tarifaires nous interpelle à plus d’un titre. Quand on sait que, depuis des années maintenant, cette politique tarifaire a fait l’objet de maintes critiques relayées aux élus par des parents comme par certains représentants de ces derniers, que ces critiques étaient pour la plupart accompagnées de pistes de réflexion voire de solutions, on ne peut pas se réjouir pleinement que ce chantier de « réformes » ne survienne qu’à présent. Et, en mettant en perspective ce temps présent, soit les deux tiers du mandat municipal, ces mesures ont-elles été réellement prises pour servir l’intérêt collectif ou une stratégie électoraliste ?

La démocratie participative est un précieux instrument pour développer la vie citoyenne, en impliquant, au-delà du droit de vote, les administrés dans la gestion de la cité. Néanmoins, en ces temps de recul de l’engagement politique, un emploi fréquemment dévoyé de celle-ci par certains élus accentue cette démobilisation croissante et, ainsi met sérieusement à mal et de fait en péril notre démocratie locale dans son ensemble.

Article à paraître prochainement :

La tarification des activités périscolaires et extra-scolaires : la traduction d’une conception politique « particulière » quant au financement du service public.

Chers habitants,

Avant de vous expliquer le jeu-concours que nous organisons, nous tenons à le contextualiser.

Certains supports de communication municipaux sont diffusés dans vos boîtes à lettres, L’ Imprimé, et Le Mot du Maire. D’autres outils de communication sont utilisés par voie dématérialisée, sur les réseaux sociaux ou par mail, la Newsletter de la Ville par exemple.

Nous nous permettons de rappeler dans ce préambule, que tous les habitants de la commune financent par leurs impôts la gestion et la diffusion ces parutions, imprimées ou dématérialisées, et qu’ils ont donc tous le droit de savoir comment ces supports sont conçus avant leur diffusion.

La maire de Jouy-en-Josas développe le contenu de ces supports en concertation avec certains élus de la majorité, mais jamais avec les élus minoritaires. Ainsi, elle transforme subrepticement des supports d’information qui doivent servir l’intérêt général et être impartiaux, en outils de propagande, en qualité de leader du groupe majoritaire, seul groupe dont les actions sont valorisées dans ces médias…Car tout aussi grave, elle ne donne pas la possibilité à tous les élus minoritaires de s’investir au service de la ville, alors même que ces derniers le demandent. Allant jusqu’à les exclure des événements organisés avec les agents de la ville, comme les  vœux du Nouvel An au personnel.

Les citoyens, à l’occasion des élections municipales, votent pour une liste de candidats et non pour le futur maire. Ce dernier est en réalité élu, non pas au suffrage universel direct, mais lors de la première installation du conseil municipal, par les élus de la république que les habitants ont préalablement désignés dans les urnes.

Lors des élections de 2020, deux listes étaient candidates, 35 % de la population a voté pour une liste qui n’a pas remporté les élections, mais dont les candidats siègent pour autant en conseil municipal, grâce au principe républicain de la proportionnelle, principe régi par le respect des valeurs démocratiques.

Il est donc essentiel de souligner que dans les instances politiques locales, ces élus, qui sont minoritaires en nombre mais pas en qualité, représentent tout autant que les élus majoritaires la population qui les a désignés par vote au suffrage universel.

En effet, une société démocratique ne peut se concevoir sans contre-pouvoir, notamment celui d’élus minoritaires. En dépit des efforts déployés par la majorité pour essayer de les faire oublier, ils sont tous mobilisés pour l’avenir de la ville et le bien-être de ses habitants.

Nous avons pensé qu’il était utile de rappeler ici ces quelques principes fondamentaux de la démocratie locale, car dans le dernier Imprimé n° 48 publié en date du 19 décembre 2023, la maire et ses collaborateurs ont décidé de parler de démocratie participative, en consacrant à ce thème important plusieurs pages du journal municipal.

Ce sujet, très vendeur en effet, valorise entre autres l’existence à Jouy-en-Josas d’un groupe de travail en Prospective Territoriale, qui a beaucoup de mérites, sauf, hélas, celui de pratiquer la démocratie participative. `

Ce groupe animé par un élu de la majorité, par délégation du maire, a pour mission notamment, de réfléchir à l’avenir de la commune et de ses environs, en collaboration avec d’autres élus, des bénévoles représentatifs des institutions locales, et des habitants.

Dans ce contexte, assez logiquement, certains élus de la minorité ont exprimé, dès le début du mandat, le souhait de participer aux réunions organisées par ce groupe, en en faisant la demande officiellement en conseil municipal. Pourtant, ils n’y ont jamais été conviés…

Peut-on légitimement considérer que cela soit normal, à défaut d’être cohérent ?

Comment imaginer faire de la démocratie participative en refusant d’y intégrer certains élus de la République, triés comme beaux pois sur le volet, sous prétexte qu’ils pratiquent le « contre-pouvoir", alors que le débat démocratique ne peut s’envisager sans cela ?

De plus, toujours dans la volonté de vous illustrer par des exemples concrets le déséquilibre qui existe à Jouy-en-Josas concernant l’accès à l’information et au pouvoir d’intervention de certains élus, nous nous demandons :

Savez-vous que les élus minoritaires ne sont pas informés des sujets contenus dans L’Imprimé au moment où ils sont sollicités pour envoyer leur texte d’expression politique ?

Cela n’est-il pas quelque peu contestable, alors que cet organe d’information municipale fait sa Une avec les thèmes de la défense, de la transparence, de la démocratie et du partage ? D’autant que les élus minoritaires, comme nous l’avons vu, représentent une partie non négligeable de la population et qu’ils participent eux aussi par leurs impôts au financement de ce journal ?

Savez-vous que ces élus minoritaires sont sollicités seulement 7 jours avant le départ du journal chez l’imprimeur, et qu’on leur concède d’écrire un « court » texte, sans, nous le rappelons, qu’aucun élément de contextualisation leur soit donné ?

Et, comble de l’absurde démocratique, la seule page dans laquelle les élus minoritaires peuvent s’exprimer est utilisée à 80 % par l’expression politique du groupe majoritaire, qui s’est déjà largement exprimé dans l’intégralité de la revue. Le restant 20 % de cette page, est réparti entre, désormais, trois autres groupes d’élus.

En qualité d’administrés et de citoyens responsables, cela nous amène à nous poser d’autres interrogations :

  • Est-il acceptable dans un pays démocratique que le pouvoir constitué se réserve la gestion absolue de la communication, orientant de ce fait la perception collective ?
  • N’est-il pas dangereux de laisser un pouvoir en place diriger, sans qu’il ne soit jamais confronté au débat démocratique, de surcroît, dans la plus grande transparence ? 

 

C’est bien pour éviter ce genre de dérives qu’en effet, la loi oblige le maire à donner un droit de parole à l’ensemble des élus.

Mais comment faire pour les groupes minoritaires comme le nôtre, quand un maire répond à cette obligation avec une telle réticence et des moyens aussi ubuesques qu’ils en seraient risibles, s’ils ne constituaient pas, en tant que tels, une entrave délibérée à l’expression démocratique ?

En effet, la maire a fait savoir à RéJOUYsens qu’elle dispose pour l’expression écrite de sa tribune politique de seulement « 208 caractères, titre, espaces et points compris dans L’Imprimé », et de « 109 caractères, titres, points et espaces compris dans Le Mot du Maire. » 

ATTENTION : un caractère n’est pas un mot dans le langage éditorial ! Un caractère est un SIGNE, c’est à dire une lettre de l’alphabet (et/ou un point, une espace, une virgule.

Nous sommes conscients que les critiques émanant des groupes dits d’opposition ne sont pas toujours appréciées. Nous pensons néanmoins que du moment où la critique ne ment pas, et où elle ne cède pas à l’insulte, elle peut s’avérer utile, par exemple pour redresser une situation, rétablir l’ordre des choses, remettre en question, favoriser l’échange, éviter que la cécité ne s’installe…

À partir de quand faut-il considérer que les limites tolérables sont dépassées ?

Notre objectif n’est pas d’attaquer pour attaquer, de critiquer pour critiquer, notre volonté est de défendre le droit d’expression, la vérité, et nous sommes convaincus que pour construire solidement, il faut d’abord assainir les fondations. 

Venons-en à ce jeu-concours que nous vous proposons, et au travers duquel, si vous le souhaitez, - ce que nous espérons ardemment -, vous pourrez nous aider dans cet exercice compliqué, qui consiste à trouver le moyen efficace de faire connaître à tous la vérité, sans pour autant heurter les esprits de ceux qui sont concernés par les informations délivrées. Bien évidemment, cela devra être fait dans le respect absolu de la consigne reçue par la mairie, sous peine, dans le cas contraire, que le texte ne soit pas publié ou qu’il soit amputé (situation déjà vécue par un autre groupe minoritaire).

Le jeu-concours :

Bientôt vous recevrez dans vos boîtes à lettres L’Imprimé n° 49, qui contient, selon les dispositions légales, une partie dédiée à l’expression de l’opposition.

Nous lançons ce jeu à destination des esprits littéraires créatifs, nombreux dans cette ville, afin de nous aider à rédiger notre tribune politique pour cet Imprimé.

Vous disposez, selon la consigne de la maire, de 208 caractères, espaces et points compris.

Le sujet : La démocratie locale.

Le jury est composé de sept membres de l’association RéJOUYsens, et le gagnant recevra un cadeau : une boîte de chocolats confectionnés par un chocolatier de Jouy-en-Josas.

Pour participer à ce jeu, nous faisons appel aux défenseurs de la démocratie locale, de la démocratie participative, de la démocratie tout court. Et pour ceux qui jugeraient que notre texte et notre action sont trop critiques, nous espérons qu’à cette occasion, ils nous démontreront, par des exemples concrets, que concéder 208 signes pour exercer le droit d’expression constitue une proposition honnête, constructive, et démocratique.

Nous évoquons ici les valeurs républicaines et le respect de la fonction que vous nous avez vous-mêmes confiée par votre vote au suffrage universel direct.

Nous avons été sollicités par mail hier soir, le 31 janvier à 18 h 43, pour une réponse avant le 8 février…

À vos crayons citoyens ! Et merci pour votre aide.

L'équipe RéJOUYsens

Date de dernière mise à jour : 27/06/2024