Une situation qui mérite d’être connue des habitants car elle révèle des agissements et des méthodes qui nous poussent à l’interrogation.
Le 8 septembre 2023, un groupement de résidents de la commune de Jouy-en-Josas s’est constitué pour adresser un courrier à Monsieur le Préfet des Yvelines afin de signaler qu’un permis précaire d’un an, qui avait été accordé par la mairie de Jouy-en-Josas à un particulier s’étant porté acquéreur d’un bien classé aux monuments historiques pour y installer un lieu de réception, avait expiré depuis plus de deux ans.
Ce permis provisoire a été accordé le 13 mars 2020, trois jours avant les élections municipales, alors que, sous le regard silencieux de la municipalité de Jouy-en-Josas, le propriétaire exploitait déjà son activité depuis 2018.
Le propriétaire du site exploite encore aujourd'hui, au sein du parc de sa propriété, une orangerie de 516 m2 pour y recevoir du public et diffuser de la musique amplifiée, bien que son établissement soit implanté en zone Nd, ce qui signifie : « espace boisé classé et espace naturel sensible », en vertu de la référence cadastrale.
Une annexe à ce permis de construire émanant du Ministère de la Transition écologique stipulait en toutes lettres en date du 9 mars 2020 :
« Ce bâtiment sera enlevé et le terrain aura retrouvé son état initial dans un délai maximal d'un an à compter de la date de notification de la décision du permis de construire. »
« Que le parking prévu initialement derrière le château a été créé sans autorisation à l'entrée du parc, et que celui-ci devra faire l’objet d’un permis d’aménager, soumis à autorisation ministérielle. »
Ce permis précaire d'un an a expiré le 13 mars 2021.
Or depuis cette date, la commune de Jouy-en-Josas n’a pris aucune des mesures qui s’imposaient pour faire cesser l’exploitation de l’orangerie !
En revanche, cinq mois plus tard, le 31 août 2021, Madame le Maire, accompagnée de son équipe majorité et de quelques agents municipaux, a organisé au sein de cette structure un séminaire de rentrée politique. Comme si de rien n’était…
Le 16 février 2022, un an après l’expiration de ce permis précaire, Madame le Maire organisait une réunion avec ses élus à l’urbanisme, l’exploitant de l'orangerie du Château, et Madame l’inspectrice des sites et paysages du Ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, afin d'instruire la demande de l’exploitant qui sollicitait un nouveau permis précaire d’une durée cette fois de 15 ans !